Test psychotechnique du permis de conduire : que faire en cas d’échec ?
- Lineï Provin

- 8 déc.
- 3 min de lecture

Vous allez passer votre test psychotechnique ou vous venez de recevoir un avis non favorable ? Pas de panique : même si cela reste rare (seulement environ 2% des conducteurs échouent), il existe plusieurs solutions.
Dans cet article, vous allez comprendre : ce que signifie réellement un échec au test et ce que vous pouvez faire ensuite
1. Qu’est-ce que signifie un avis non favorable ?
Un avis non favorable indique que, d’après le psychologue, vos capacités actuelles ne permettent pas d’assurer une conduite suffisamment sécurisée.
Cette décision repose sur deux éléments :
Les résultats aux tests
Les tests psychotechniques mesurent votre attention, vos réflexes, votre coordination et votre capacité à gérer plusieurs informations à la fois.
L’entretien avec le psychologue
L’échange permet d’ajouter du contexte : votre état de santé, votre hygiène de vie, vos habitudes de conduite, votre perception de vos capacités…
Peut-il y avoir une erreur ?
Oui, même si c’est très rare. Les psychologues sont formés, mais comme toute évaluation humaine, une mauvaise interprétation peut arriver.
2. Que faire après un échec au test psychotechnique ?
Voici les actions les plus utiles et concrètes à envisager.
Option 1 : Repasser le test rapidement
Si vous pensez que l’échec est lié à :
du stress
une mauvaise compréhension des consignes
un manque de sommeil
un état émotionnel difficile le jour J
Ces éléments sont normalement pris en compte par le psychologue, mais il arrive qu’un second passage permette d’obtenir un avis favorable, surtout si vous êtes dans de meilleures conditions.
Certains psychologues n’acceptent pas de vous recevoir avant un certain délai. Dans ce cas, vous pouvez également passer le test dans un autre centre agréé.
Option 2 : Attendre une amélioration de votre état de santé
Si votre échec est lié à une maladie ou un événement médical, il peut être nécessaire de laisser du temps à votre corps pour récupérer.
Pour certaines pathologies (comme les suites d’un AVC), les améliorations peuvent être limitées.
Dans cette situation :
demandez au psychologue ce qui a posé problème
repassez le test une fois vos capacités stabilisées.
Option 3 : Aller quand même à la visite médicale
Beaucoup de conducteurs ne le savent pas : ce sont les médecins qui ont le dernier mot sur votre aptitude à conduire.
Même avec un avis défavorable au test psychotechnique, certains médecins peuvent :
examiner votre situation
tenir compte de votre état de santé global
demander des examens complémentaires
envisager un aménagement de votre véhicule vous permettant de conduire
ou vous déclarer apte si les capacités jugées insuffisantes se révèlent finalement compatibles avec la conduite.
L’avis du psychologue aide le médecin, mais il ne décide pas à sa place.
3. Prenez le temps de réfléchir à votre aptitude réelle
Même si ce n’est pas évident, un avis non favorable peut parfois être un signal utile.
Demandez-vous :
Est-ce que mes proches se sentent en sécurité quand je conduis ?
Est-ce que je me sens à l’aise au volant ?
Mon état de santé me permet-il vraiment de conduire sereinement ?
L’objectif n’est pas seulement de récupérer un droit, mais de garantir votre sécurité et celle des autres.
4. En résumé : quelles sont vos options ?
Après un avis non favorable, vous pouvez :
Repasser le test psychotechnique, soit immédiatement, soit après avoir constaté une amélioration de votre état de santé ou de vos capacités.
Aller à la visite médicale malgré tout
Réfléchir sérieusement à votre aptitude à reprendre le volant
Une question, un doute ?
N’hésitez pas à poser vos questions en commentaire. Je réponds à chacun d’entre vous pour vous aider à y voir plus clair, quelle que soit la suite de votre démarche.



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